Soviet Kitchen – Test et avis par Max – Igiari

я потерял мои ключи ce qui en russe signifie « j’ai perdu mes clés » ce qui n’a rien à voir avec le jeu dont on va parler. Rien ? Pas tout à fait !  Aujourd’hui nous parlerons de cuisine russe d’après guerre, au temps où il fallait faire beaucoup avec pas grand-chose ! Bienvenue dans l’univers décalé de Soviet Kitchen !

Soviet Kitchen - Igiari

Contenu du jeu
1 livret de règles – 112 cartes.

Un jeu de Andréas Wilde
Illustré par Andreas Wilde
Application par Bartlomiej Zalewski
De 1 à 6 joueurs
Dès 14 ans
Environ 25 min la partie.

Comment jouer à Soviet Kitchen ?

Commençons par un aparté. Quand j’achète un jeu je me dépêche d’enlever le cellophane et je lis les règles. Ma lecture favorite, qui rebute pourtant souvent les nouveaux joueurs. Ici les règles sont remplies d’humour et de petits détails qui vous feront sourire (notamment la FAQ à la fin!). Même la boîte de jeu en est imprégnée : n’oublions pas que c’est la première chose que l’on voit quand on passe dans notre boutique préférée !

Soviet Kitchen - Igiari

En ce qui concerne les règles, les joueurs incarnent coopérativement une brigade de cuisiniers russes après la seconde guerre mondiale. Les soldats ont faim et ont confiance en vous. Le problème c’est que les réserves de nourriture sont presque vides. Ne vous inquiétez pas ! L’estomac des russes est assez solide pour leur faire ingérer n’importe quoi tant que c’est broyé ! Votre but sera alors de préparer des plats dont la couleur ressemble à celle que l’on vous demande.

Pour cela, vous aurez besoin d’une application téléchargeable gratuitement et qui s’installe facilement. Une fois lancée, elle vous guidera vers un tutoriel pour vous apprendre les bases du jeu. C’est également ici que vous saurez combien de cartes distribuer à chaque joueur. Une fois les ingrédients en main, vous aurez un plat de chou et de saucisse affiché à l’écran. L’important c’est la couleur qui les compose. Lorsque vous êtes prêts, on appuie sur la touche « jouez » et le dialogue commence. Il est interdit de se montrer les cartes, chaque joueur va donc essayer de décrire ses cartes pour trouver le bon mélange !

Soviet Kitchen - Igiari

Quand arrêter ?

Chaque mission aura un objectif principal et des objectifs secondaires facultatifs. Cela pourra être un certain nombre de plats à réussir avec une correspondance de couleur assez élevée ; un certain nombre de roubles gagnés (1 rouble pour 1 % de correspondance de couleur avec le plat demandé)…

Soviet Kitchen - Igiari

Il faudra également faire attention car chaque carte comporte un taux de toxicité. Oui, en effet, manger des clous rouillés est fortement déconseillé ! Arrivé à un certain seuil, un client meurt. Ce qui n’est jamais bien vu. Il faudra donc réfléchir à quelle carte jouer pour, à la fois correspondre à la couleur demandée, mais ne pas trop prendre de risques à côté. Quand on avance dans le jeu, un autre élément apparaît : la radioactivité. Tout se mange mais à quel prix ?!

Soviet Kitchen - Igiari

Pour vous aider, vous aurez droit à quelques cartes spéciales. La vodka, incolore, permet aux russes de mieux supporter la toxicité (« Tout est meilleur avec de la vodka », faux proverbe russe). L’accordéon permet de passer des cartes à son voisin de gauche une fois broyé et donc la couleur reste importante ! La grenade vous permettra de détruire le prochain objet à être mis dans le broyeur…

Et d’autres mais je vous laisserai la surprise de les découvrir !

Mon avis sur Soviet Kitchen

Soviet Kitchen est un jeu atypique dans une ambiance très particulière. L’application est impeccable et le matos très simple se suffit à lui-même.

La campagne, non terminée de mon côté, donne vraiment envie de continuer et apporte son lot de surprises.

La mécanique avec les QR-code au dos des cartes est vraiment très intéressante, on « jette » littéralement nos ingrédients dans le broyeur !

Soviet Kitchen - Igiari
L’humour est présent et on prend plaisir à faire manger des pantalons et des pneus à nos clients même s’il arrive que l’on fasse de vrais repas (avec de vrais ingrédients, je n’ai jamais dit que ce serait réellement bon!)

On trouvera également une liste d’exploits dans l’application, à la manière des Succès sur consoles et Steam, qui donne envie de persévérer et de tous les réussir !

En conclusion Soviet Kitchen est un jeu simple mais pas simpliste; idéal à 4, il vous fera passer de bons moments en essayant de cuisiner pour des russes peu regardant dans un univers coloré et original.

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L’avis de Max sur :
Cartographers

2 réflexions sur “Soviet Kitchen – Test et avis par Max – Igiari

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