Les histoires de Meyklar – Semaine n°14
Certaines personnes pourraient penser que je décris les événements à mon avantage, mais ce n’est pas vrai ! C’est la vie qui est à mon avantage !
LUNDI
La semaine de reprise est dure… Et quand je regarde dans le rétroviseur, je vois que je n’arrive pas encore à tenir le rythme de vous écrire toutes les semaines de ce qui s’est passé dans la mienne. Les semaines ne faisant que 7 jours et les journées que 24 h, j’avoue avoir du mal à réussir à faire tout ce que je souhaiterai faire mais bon, si vous me lisez, c’est que j’ai enfin pris le temps de vous raconter ce qu’il s’est passé !
J’en profite pour revenir sur le festival de Rennes en jeux (dont je vous ai déjà parlé précédemment) car ce fut un très bon souvenir (même Hina qui m’accompagnait a été presque supportable… Oui, c’est gratuit, mais c’est « passé crème »).
Donc, lors de ce festival, il y avait Captain Flip de jouable et j’avoue en avoir pas mal entendu parler. J’avais une grosse espérance de ce premier jeu d’une nouvelle boîte d’édition, entreprise créée par des vétérans du monde du jeu (Antoine Bauza et Thomas Provoost). Autant dire que le résultat a été l’opposé de l’espérance que j’avais…
Déjà, c’est un jeu de pose de tuiles avec des effets ou du scoring… Autant dire que cela partait mal car ce n’est pas le genre de jeux que j’aime mais là, malgré l’effet de « FLIP » des tuiles (on peut la retourner pour poser l’autre côté), c’est un jeu ultra ultra familial ! Alors, il se joue bien mais franchement, je préfère largement plein d’autres jeux qui pourraient correspondre à son type de public.
Au fait, j’ai oublié de vous parler rapidement du jeu. On incarne un capitaine qui recrute un équipage sous forme de tuile. Chaque tuile sera posée sur notre plateau, qui correspond à notre bateau.
Je l’ai trouvé beaucoup trop dépendant de la pioche avec la sensation de ne pas trop avoir de maîtrise sur le jeu. Quand au thème… Cela serait des choux et des carottes à planter dans son potager, cela serait pareil. Pour moi, il est dommage justement que le thème ne soit pas assez exploité ! Pourquoi les canonnières foutent éventuellement le souk sur notre propre bateau et justement ne peuvent pas mettre un peu le souk sur le bateau de notre adversaire en balançant un boulet de canon ?
Bref, à essayer absolument avant de l’acheter.
MARDI
Sur la route en allant au boulot, je remonte dans mes souvenirs de Rennes en jeux et je repense à Above…
Un jeu qui n’est pas pour moi mais de ce que j’ai vu, il est juste parfait (comme moi) ! Tout l’opposé de la sensation avec Captain Flip. J’en attendais rien et j’ai été conquis. Tout l’inverse de Captain Flip, je vous dis !
Il faut dire que lorsqu’on s’est assis avec Hina, on ne savait pas trop à quoi s’attendre, n’ayant eu qu’un vague souvenir d’avoir entendu parler du jeu. On demande à l’animateur sur place si ce jeu est bien à jouer à 2 joueurs, il nous confirme. Mais dans l’absolu, j’ai joué à de nombreux jeux qui sont officiellement jouables à deux joueurs mais qui, en fait, ne sont intéressants qu’à 3 voir même 4. Bref, on essaye quand même. On va incarner des Dieux de l’Olympe dans un jeu de placement tactique… Enfin un jeu avec un thème qui change un peu des elfes, dragons et autre forêt – nature ! Et pour cela on a des figurines trop belles !
On joue sur un matériel très qualitatif, avec un plateau central imposant… La partie imposante est surtout la taille de la boîte car ce plateau est en un seul bloc et je pense que cela a dû franchement nuire à ses ventes en boutique vu que cette boîte n’est pas de taille standard, mais je m’égare.
Bref, j’ai adoré faire grimper les Dieux pour essayer d’accéder à l’Olympe. Le pouvoir de chacun des Dieux est logique par rapport au Dieu concerné et donc implique une mécanique que l’on retient très vite car elle est liée au thème ! Tout ce que j’aime dans les jeux de société.
Bilan de notre partie, je confirme ce que l’animateur nous avait dit : il est excellent à deux joueurs ! D’ailleurs, il s’est avéré qu’au cours de la partie et de notre discussion, on s’est rendu compte que l’animateur était juste l’auteur du jeu, Yves Charamel-Lenain. Ravi de cette belle rencontre.
Tiens, d’ailleurs, je me demande si je ne devrais pas ajouter Above dans la liste des jeux à acheter par notre ludothèque…
MERCREDI
C’est le jour des enfants et vu qu’Hina est souvent une « sale gosse » (oui, c’est encore gratuit mais vu que cela passe bien dans le texte, on va le garder…), regardons en arrière et plus précisément, mercredi de la dernière semaine ludique !
Je vous avais parlé de Valeria, le royaume qui m’avait laissé un arrière-goût de « cela pourrait être carrément mieux » ! Et comme promis je devais vous parler de l’extension La Saga du Ténébréon où là on joue en coopératif et là… c’est mon genre de jeux ! Ce que j’adore dans les jeux de société, c’est le mot société, c’est aussi pourquoi je n’aime pas trop les jeux à cocher car ce sont des multi-solo (on est tous autour de la table à jouer chacun dans son coin et ça, c’est nul !).
Avant toute chose, je me permets de relancer la propriétaire de ce blog… C’est quand tu veux que l’on continue la campagne ! Car oui, avec l’extension, on a du coopératif, ça c’est bien mais encore mieux, on a une campagne et c’est bien, comme le pâté… Oui le pâté de campagne… Suivez un peu !
Cela ressemble un peu à Aeon’s End mais en moins bien, fatalement car Valeria n’est pas dans ma ludothèque… Donc, dans La Saga du Ténébréon, on achète des cartes pour pouvoir buter les monstres et leurs sbires avec un twist à chaque scénario. Seul bémol et pas des moindres… Les règles et la mise en place, c’est fastidieux !
Vous savez même pas ce que ça veut dire « fastidieux » !
Kaamelott, Livre V, Les Transhumants
(oui, j’adore Kaamelott, donc vu que c’est mon article, je fais ce que jeux, na !)
Et encore, je suis gentil avec le mot fastidieux ! Il manque même des explications dans les règles, obligé d’aller voir sur internet ! Je déteste ça, sauf s’il y a un bel errata sur le site de l’éditeur et ce n’était pas le cas lors de notre partie… Donc monsieur l’éditeur, si vous me lisez, refaites une passe sur les règles lors d’une prochaine réimpression ! Ou alors, « Hina avait une version beta du jeu » (et non pas « Hina est bêta avec ces jeux ») et depuis, la mise en place est hyper rapide, claire avec toutes les explications qui vont bien !
Bref, si vous voulez un bon jeu coopératif, jouez-y mais si vous préférez directement avoir un EXCELLENT jeu, préférez Aeon’s End !
JEUDI
Je me rends compte avec horreur, que je raconte ma vie et que les lignes défilent sur mon écran alors que je ne suis pas payé à la ligne de texte… Je ne suis même pas payé du tout d’ailleurs… D’ailleurs… Hina ? Sais-tu que ce n’est pas légal de m’exploiter comme ça sans me payer ?!
Bref, je suis sûrement trop long (dites-le moi dans les commentaires si vous le voulez), je vais donc raccourcir mes écrits en vous parlant de Hit !, un jeu de stop ou encore de Reiner Knizia, auteur très connu. Je jeu, c’est essentiellement de la mécanique de stop ou encore sans avoir une saveur particulière ou une envie d’y rejouer. En résumé : « un jeu vite joué, un jeu vite oublié ! ».
VENDREDI
Le vendredi, habituellement, je joue à la ludothèque et ce vendredi ne fait pas défaut. J’ai eu de la chance, René* a ramené Mémoire 44 !
Dans l’absolu je ne suis pas client des jeux de guerre déjà car j’en ai essayé très peu et surtout, je n’aime pas l’idée de me lancer dans des après-midis complets pour une seule partie. Mais je comprends tout à fait que l’on y passe des heures, c’est juste pour moi un autre monde que le monde des jeux de société. Bref, n’ayant jamais joué à Mémoire 44, j’étais ravi de pouvoir y jouer. René m’avait dit que le jeu était très simple mais je le connais celui-là, il a une fâcheuse tendance à minimiser le temps de jeu…
Alors, c’est le moment du débarquement des alliés sur les plages de Normandie (mais ne se limite pas à ces événements historiques, cela couvre une période de juin 1944 à décembre 1944) et là, j’ai été bluffé ! Je m’attendais à un truc un peu lourd à avaler au niveau de règles et bien, c’est l’inverse, très très simple : on joue une carte à son tour pour activer des unités et si on veut tirer c’est un jet de dés, point ! C’est aussi simple que ça ! (j’ai résumé bien sûr) Bref, subjugué par les règles, simple, fluide… L’opposé du jeu cité ce mercredi…
Et c’est en repensant à ma partie, que je me rends compte, que je ne vois pas René dans mes souvenirs… Ce saligot en parle souvent de Mémoire 44, mais c’est Stéphane* qui l’a ramené et me l’a expliqué ! René devait avoir honte de ne pas avoir eu l’honneur de me l’expliquer ! Par contre, je me rappelle bien de Jérémie* (mon adversaire pour la partie) et de son côté fourbe !
Si on revient sur le jeu, sa difficulté et son plaisir du jeu sont intégralement sur le plateau où stratégies et tactiques prennent tous leurs sens ! On en oublie très vite les règles pour se concentrer sur l’essentiel : réussir la mission du scénario !
Et c’est rapide, la partie dure 30-40 minutes et cela donne juste une envie pour la personne qui perd de prendre sa revanche ! Bah oui, comme d’habitude, j’ai gagné, mon adversaire n’ayant pas bien écouté le scénario : il ne fallait pas uniquement prendre position sur les deux ponts ET lui tuer trois compagnies mais c’était un OU. Donc, une fois que j’ai tué ses compagnies, j’ai gagné. Si de mauvaises langues vous disent que c’était l’inverse qui s’est passé, ne les croyez pas, ce sont des personnes qui ont la défaite amère !
Je n’ai joué qu’avec des troupes au sol, pas de véhicules ou autres artilleries (qui sont dans la boîte de base et toutes les extensions) mais si on me propose de jouer à nouveau, c’est un grand OUI !
SAMEDI
On est d’accord que l’on est le samedi lorsque la soirée de vendredi se termine à 2 h du matin, donc le samedi…
Nous sommes avec plusieurs jeux dans les pattes et là, Manon* nous propose de jouer à Sequence… Alors, déjà je peux dire que c’est un « jeu moche » (pour faire plaisir à Mehdi*) mais on y a joué en équipes, en deux contre deux. Il y a un grand plateau (moche) où on doit poser des jetons sur des cartes à jouer. Pour poser un jeton, il faut jouer la carte correspondante. L’objectif était d’aligner les jetons, comme au morpion, mais là, c’est 5 pions alignés… Comme ça cela ne donne pas envie et je ne sais pas du tout s’il est agréable à jouer dans une configuration « normale », mais en équipe, j’ai adoré ! L’espoir que ton coéquipier ait la bonne carte pour ajouter un jeton qui nous permettra de gagner ou autrement de bien bloquer l’équipe adverse !
Rien qu’à écrire ces lignes, j’ai envie d’y rejouer ! Juste pour savoir si on a vécu un instant de grâce dans cette partie découverte ou si cela venait de la qualité des joueurs autour de la table, ou si juste le jeu est simple mais bien. Et pour ceux qui trouvent que je dis tout le temps du mal d’Hina, la preuve que ce n’est pas vrai, elle était dans mon équipe et on a gagné, donc… (oui surtout grâce à moi…) Quoique… Cela se trouve elle n’était pas du tout dans mon équipe et on gagné facilement ou pire, cela se trouve elle était déjà partie se coucher à cette heure-là et n’a pas joué du tout…
Dans tous les cas, elle ne lira pas ces lignes donc je suis tranquille ! (je n’étais pas dans ton équipe vu que moi j’ai gagné avec ma binôme ! – Hina)
DIMANCHE
De retour chez Hina… Ne croyez pas que l’on vit ensemble, c’est juste ma petite sœur de cœur mais c’est vrai que l’on joue très souvent ensemble.
Bref, elle organise un dimanche après-midi jeux et nous sort Machi Koro Legacy !
Machi Koro est le nom original de Minivilles, un jeu agréable à jouer. On a des cartes devant nous et on lance un dé. Si on a la carte correspondante à la valeur du dé, on gagne des sous qui permettent ensuite d’acheter plus de cartes pour avoir plus de sous, etc. Là, je vous ai simplifié les règles au maximum, c’est juste pour que vous fassiez une idée.
Pour en revenir à la version Legacy, les deux premiers scénarios on s’y ennuie un peu car on commence avec un jeu qui, en difficulté, est en dessous de Minivilles. Mais l’intérêt pour moi c’est d’apprendre tranquillement les règles… On se retrouve en gros à la fin du second scénario au niveau des règles de Minivilles.
En ce qui nous concerne, on s’est arrêtés au quatrième scénario (sur les dix proposés). J’y rejouerai avec plaisir… si on m’oblige ou si je suis payé pour cela car franchement, c’est à fuir !
Les scénarios, c’est n’importe quoi, on a une tortue géante, des yokai, je n’ai rien compris à cet « univers »… Mais c’est pas un jeu où on développe une ville à la base ? Pourquoi des choses aussi barrées ? Et l’espèce de truc sur notre plateau qui symbolise le fait de grimper sur une montagne, mais pourquoi une espèce de gros hexagone moche ?
Alors, Minivilles, le jeu de base, ce n’est pas hyper immersif comme jeu mais là, c’est du purement mécanique cette campagne au point même où l’histoire ne nous a pas du tout donné envie d’y rejouer !
Filez essayer Minivilles mais pas cette version !
Pour moi ce fût une semaine pleine de souvenirs, alors dites-moi en commentaire,
comment était la vôtre !
* pour des raisons de confidentialité, le prénom a été changé
En achetant vos jeux depuis les liens ci-dessous, le blog touchera une petite commission qui permet de financer les frais liés au blog (hébergement, stockage …). Merci par avance et cœur cœur cœur sur vous <3