Stella Dixit Universe – L’Avis de Max – Libellud
Gerald Cattiaux est un nouvel auteur à succès dans le monde ludique. Il m’a fait vivre de grands moments ludiques dès l’année dernière avec l’arrivée de Master Word, un de mes grands chouchous (non nommé à l’as d’or… #JusticeForMasterWord) . Avec Stella, fini la coopération, bonjour à la collaboration. Un mot qui peut faire peur mais pas ici ! Un super auteur, un très bon éditeur, des illustrateurs de talent… Ça sent plutôt bon non ? L’est-ce vraiment ?
Contenu du jeu :
1 livret de règles – 1 plateau – 84 cartes Dixit – 96 cartes mot
4 cartes Mot Découverte – 10 cartes Mot Création – 6 jetons Lanterne – 4 Jetons Manche
1 pion premier joueur – 6 plaquettes personnelles – 1 plaquette score – 6 feutres et 6 chiffons
Un jeu de Gerald Cattiaux et Jean-Louis Roubira
Illustré par Jérome Pélissier
De 3 à 6 joueurs
À partir de 8 ans
Pour des parties d’environ 30 minutes
Comment joue-t-on à Stella ?
Jet po Stella règle. (Ricochet style!)
Stella est un jeu qui se joue en 4 manches. Au départ, chaque joueur va devoir choisir sa couleur et prendre son feutre, une ardoise et un jeton lampion. On installe également 15 cartes réparties en trois rangées de 5. Il sera possible d’utiliser celles de la boîte, déjà bien nombreuses, mais on peut prendre aussi celles de Dixit ou des extensions ! On désigne enfin un premier joueur et on est prêts à se lancer.
Une manche se décompose en plusieurs phases. Tout d’abord, le joueur actif va piocher une carte et lire le mot qui est à l’endroit. Ce sera le thème de la manche. On peut également le laisser choisir celui des deux qu’il préfère, cela n’a pas grande importance. Ensuite, toutes et tous vont pouvoir réfléchir et regarder les 15 cartes étalées afin de trouver celles qui ont un rapport avec le mot. En prenant l’ardoise dans le bon sens (en alignant la lune du plateau avec celle sur l’ardoise), on va pouvoir cocher les cases correspondant aux cartes correspondant au thème. Enfin pas forcément. En effet, on ne marquera des points que si quelqu’un d’autre a coché la même case.
Parfois il faut donc plus se demander si la carte correspond vraiment au thème ou si personne ne verra ce que l’on voit. Une fois que tout le monde a terminé, chacun va révéler combien de cases il a coché et placer alors son jeton lampion sur cette valeur sur la piste prévue pour. On doit en cocher entre 1 et 10. Le joueur qui a coché le plus de cases retourne son jeton côté obscurité. S’ils sont plusieurs, rien ne se passe. Ce joueur là a pris un risque qui pourra être payant mais qui pourrait lui coûter cher !
En partant du premier joueur, chacun va devoir tour à tour choisir une carte qu’il a coché. Si plusieurs personnes l’avaient également mise, elle vaudra deux points. Si une seule autre personne y avait pensé, on marque trois points ! En revanche si personne n’avait pensé comme nous, déjà c’est un peu triste et on a tout à fait le droit d’injurier les autres et de les comparer à des singes parce que c’était évident que le pingouin sur la carte est un empereur et qu’il a donc rapport avec le mot « Guerre ».
Ensuite, deux cas de figure. Soit on n’avait pas coché le plus de cases, à ce compte là on ne marquera juste plus de points supplémentaires mais on peut toujours permettre aux autres d’en marquer. Si par malheur on avait coché plus de cases que les autres, non seulement on ne marquera plus de point, mais en plus on efface une étoile (un point) de chaque carte déjà cochée ! De quoi passer une sale manche !
Une fois que tout le monde a terminé toutes ses coches ou s’est trompé, on note les scores de la manche dans le tableau prévu pour, on retourne le jeton de la manche en cours, on remplace quelques cartes, on change de premier joueur et c’est reparti !
À la fin des 4 manches, on additionne les points et le joueur avec le plus grand total gagne !
L’avis de Max sur Stella !
Stella folie !
Bien que je ne sois pas un grand fan de Dixit, je suis allé vers Stella sans appréhension car l’auteur, Gérald Cattiaux, avait fait parti de mes superbes découvertes de 2020. Le jeu se met en place plutôt rapidement et s’explique très simplement également. Le plus dur est de se mettre d’accord sur la couleur de chaque joueur ! Le premier tour de la première partie, on joue plutôt prudemment. On n’ose pas encore tout cocher car on a peur d’être celui ou celle qui en aura mis le plus. Ce qui n’est pas forcément gênant cela dit ! Ensuite, à chaque tour on a ce petit stress sur le choix de la carte. Laquelle paraît la plus évidente pour tous ? Est-ce que les autres ont vu la même chose que moi ? Vais-je me planter dès la première carte ? Plein de petites choses à penser !
Les illustrations restent magnifiques ! Le fait qu’on puisse les mélanger à celles de Dixit permettra aussi de varier le jeu et de reprendre des cartes avec lesquelles on a beaucoup joué (bon pas de mon côté mais pourquoi pas reprendre un paquet de cartes supplémentaires?).
Le matériel est top aussi, les ardoises sont de bonne qualité et l’ardoise supplémentaire pour compter le score est bien pensée et permet de rendre cette phase de scoring fluide et rapide. Les mots indice sont assez inégaux, certains sont très ouverts et permettent une grande diversité de coches à faire, d’autres beaucoup moins. La réflexion doit alors être différente mais reste intéressante ! On a rajouté une variante lorsque l’on a joué (validée par l’auteur donc ça va!) : lorsque quelqu’un piochait une carte, on lui laissait le choix du thème.
J’ai testé le jeu et fait tester le jeu sur les configurations extrêmes (3 et 6 joueurs). J’ai préféré à 6 joueurs mais je vois l’intérêt d’y jouer à 3. Le stress et la prise de risque y sont clairement différents. À 6 on se dit plus facilement que quelqu’un verra la même chose que nous. À 3 on va avoir tendance à se limiter un peu plus au plus évident. Du coup pour ceux qui veulent vraiment jouer et qui ose plus facilement, il vaut mieux jouer à plus nombreux.
L’arrêt du scoring à la moindre erreur est très drôle aussi, on se moquera facilement de quelqu’un qui perd à la première tentative sachant que cela peut nous arriver juste après !
Les + :
✦ Un jeu facilement accessible
✓ Des illustrations magnifiques
✦ Une mécanique de jeu qui renouvelle et dynamise le bon vieux Dixit
✓ Un matériel exceptionnel
✦ J’ai gagné ma première partie
Les – :
✘ Si vous ne jouez qu’avec des personnes sans imagination, le jeu peut vite tomber à plat
✘ J’ai perdu ma deuxième partie.
En conclusion Gérald Cattiaux nous offre à nouveau un jeu qui tournera avec tout groupe de personnes et qui s’explique extrêmement simplement. On prendra plaisir à jouer et rejouer et à argumenter dans la plus mauvaise foi possible ses choix de cartes. Un jeu qui réunira toute la famille et/ou les amis pour des ambiances de jeu différentes à chaque fois. À tester absolument !
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