Mandragora – Test et Avis – Studio H
Un jeu avec des auteurs de talents et un de mes illustrateurs préférés ? Forcément, ça doit finir dans ma ludothèque sans aucun doute ! Aujourd’hui, je vous propose de partir faire les soldes, à l’occasion du Black Magic Friday ! En tant que sorcières, vous allez pouvoir faire votre stock d’ingrédients magiques, dévaliser les magasins et les grimoires pour lancer de puissants sortilèges contre vos rivales d’un soir ! Alors prêts à faire votre shopping magique dans Mandragora ?
Contenu du jeu :
10 tuiles Echoppe – 1 figurine Assistant – 1 marqueur Malédiction
1 Marqueur Fin de partie – 1 livret de règles
106 cartes (24 sortilèges, 82 articles magiques)
Un jeu de Florian Sirieix et Bruno Cathala
Illustré par Pierô
Pour 2 à 4 joueurs
Dès 8 ans
20 minutes de jeu
Le but du jeu ? Avoir les meilleurs sortilèges
Comment on joue à Mandragora ?
Pour la mise en place, les 10 tuiles Échoppe sont mélangées et placées aléatoirement en cercle. On mélange également les cartes Sortilège par valeur qu’on place face visible près de l’espace de jeu. La figurine Assistant est posée sur la tuile échoppe de départ. Chaque joueur part avec une mandragore, et tous les articles magiques restants sont mélangés en une pioche qu’on place au milieu du jeu. On dévoile une carte pour chaque échoppe de jour, et on pose une carte face cachée devant les échoppes de nuit.
Dans Mandragora, vous allez donc devoir récupérer des objets magiques qui vous permettront de lancer des sortilèges.
Début du Black Magic Friday !
A son tour, un joueur aura deux possibilités d’action. Il pourra soit :
– Déplacer l’assistant pour l’envoyer chercher de nouveaux articles magiques : le joueur déplace l’assistant en sens horaire sur une échoppe située parmi les 3 prochaines par rapport à sa position de départ. Il récupère alors tous les articles magiques présents sur l’échoppe qu’il garde en main (sauf les parchemins maudits qu’il devra placer visibles immédiatement). Enfin, il réapprovisionne les échoppes par lesquelles est passé l’assistant, même celle de son départ, en plaçant une nouvelle carte d’article magique qui viendra s’ajouter à celles potentiellement déjà présentes.
– Lancer un sortilège : pour lancer un sortilège, le joueur devra dévoiler un grimoire de sa main et l’associer avec le nombre d’ingrédients qu’il le souhaite de la couleur demandée. Le nombre de cartes et donc d’ingrédients utilisés déterminera la puissance du sortilège et la carte à récupérer. Si le joueur a joué son grimoire et 3 ingrédients, il pourra choisir un sortilège jusqu’à 3 de puissance et en appliquera son effet.
A savoir, que les cartes Magie Noire vous demanderont d’utiliser les ingrédients de couleurs toutes différentes, et que les mandragores seront des jokers pour remplacer un ingrédient ou un grimoire dans la limite d’une seule par sortilège 😉
Pendant le jeu, vous allez rencontrer des parchemins maudits qui donnent 1, 2 ou 3 malédictions au joueur qui l’a. Le joueur qui en a le plus récupère un marqueur malédiction qui fera -2 points en fin de partie pour celui qui le possède.
Petrificus totalus
Vos sortilèges vont vous permettre de bénéficier d’avantages non négligeables pendant votre partie. Vous allez ainsi pouvoir retirer du jeu des parchemins maudits ou les donner à vos adversaire, rejouer un tour, augmenter vos déplacements d’une case, défausser des cartes de votre main … Et celui ci est vraiment intéressant pour la fin de partie !
D’ailleurs, celle ci est déclenchée lorsque la pioche d’articles magiques est vide. A partir de là, les joueurs n’auront plus que 3 tours à jouer. Chaque sorcière peut décider de passer, mais ne reviendra pas en jeu.
A la fin de la partie, on additionne la valeur de tous les sortilèges ainsi que les grimoires utilisés. Puis on retranche un point par couleur restante en main & 2 points si la sorcière a le pion Malédiction.
Le joueur qui a le plus de points l’emporte !
Notre avis sur Mandragora !
Mandragora nous propose un jeu de cartes totalement accessible et surtout bien addictif ! Forcément, j’avais beaucoup d’attente sur ce jeu dans un thème qui m’attire obligatoirement #Potterhead tout ça tout ça !
De la collection familiale et accessible !
C’est ce qui vous attend avec Mandragora. Les règles (très bien expliquées) seront comprises en un rien de temps, et vous allez rapidement pouvoir y jouer.
On est sur quelque chose d’accessible, avec un système de déplacement déjà bien connu mais qui fonctionne toujours aussi bien. Déplacer un assistant commun, sur 3 cases maximum, et récupérer les cartes associées. Rien de bien compliqué.
Le petit côté prise de risque à prendre des cartes face cachées peut parfois s’avérer payant, mais vous pourrez aussi vous retrouver avec plusieurs malédiction d’un coup (pour l’avoir vécu, c’est très douloureux d’en prendre 7 d’un coup ^^)
Prise de risque ?
On retrouve ainsi une petite touche de stratégie pour savoir quels risques sont à prendre, si on prend plus ou moins de cartes pour mieux scorer avec les grimoires, bref, il y a de quoi faire sans aucun doute ! Mais honnêtement, vous ne pourrez rien prévoir à long terme, parce qu’avec les autres sorcières, les sortilèges vont rapidement bouger !
Quoiqu’il en soit, il faut que vous sachiez que Mandragora est totalement addictif ! En se jouant rapidement, vous allez vouloir tout aussi rapidement refaire une partie. Je dois avouer que son côté gestion de main & prise de risque m’a convaincue immédiatement. Rien de bien innovant, mais c’est efficace, c’est fluide, et ça tourne vraiment bien.
En jouant avec un assistant commun, vous aurez de l’interaction, et vous surveillerez facilement le jeu des adversaires pour ne pas leur laisser trop facilement les cartes qu’ils pourraient convoiter.
Et le matériel ?
Côté matériel, rien à redire du tout ! Les illustrations sont sublimes (oui je le dis à chaque jeu de Pierô et j’assume totalement !), mais le thème en ressort vraiment bien, et c’est toujours plus agréable de jouer avec une thématique présente ! Elles sont toutes différentes, et il y a un boulot de fou derrière ça.
Une variante en équipes est également proposée, mais je ne vous en parlerai pas parce que je ne l’ai pas essayée ! Et il faut bien avouer qu’on préfère assez le chacun pour soi dans un jeu du genre, qui fonctionne dans toutes les configurations. Mais ça peut être la solution pour jouer plus facilement avec les plus jeunes notamment.
On retrouve une boîte tiroir, façon Oriflamme, et j’ai toujours aimé ce genre d’édition de jeu, qui donne un petit cachet supplémentaire bien sympathique.
Mandragora est-il pour vous ?
Mandragora en ressort comme une belle proposition de jeu familial, accessible à tous, rapide et totalement addictif. C’est une jolie réussite, un jeu efficace et bien équilibré comme on aime. Et chez nous, c’est le jeu léger qui sort souvent, sans être prise de tête, et dans un univers très chouette !
Mandragora vous fait envie ?
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