Les histoires de Meyklar – Semaine n°4

Certains personnes pourraient penser que je décris les événements à mon avantage, mais ce n’est pas vrai ! C’est la vie qui est à mon avantage !


LUNDI

Une semaine pluvieuse s’annonce… Alors, vous ne savez pas mais je vous le dis, j’ai presque autant confiance dans les prévisions météorologiques télévisées que dans les prévisions astrologiques des magazines ! Il n’empêche que vu la période de l’année à laquelle nous sommes, il y a plus de probabilités d’avoir de la pluie qu’un grand soleil ! Alors pour sortir de cet environnement grisâtre, autant essayer de jouer à un jeu coloré comme Et Bim !

C’est un jeu à identités cachées où on doit éliminer les équipes adverses tout en essayant de découvrir ceux qui sont de la tienne. Jeu « tout public » et très dépendant de la pioche mais où l’ambiance autour de la table est le plus important. Jeu à sortir de temps en temps pour s’amuser sans trop réfléchir.


MARDI

On m’a proposé une solution pour avoir du beau temps : partir loin, à l’étranger ! Déjà pour être sûr d’avoir du beau temps, il faut presque partir à l’autre bout du monde… Et j’avoue que je voudrais éviter de prendre l’avion afin de rester dans une certaine sobriété écologique… On me propose le bateau… Alors, là franchement, je ne suis pas spécialiste mais je ne suis pas sûr que d’y aller avec des gros paquebots cela soit beaucoup mieux… Par contre, partir à la découverte de Nouveaux mondes avec des bateaux à voile…

Ce jeu de poses de tuiles a plus de vingt ans… Et bien, il n’a presque pas vieilli ! Ne cherchez pas un jeu avec une grande profondeur, on est sur un jeu facile « pour connaisseurs » car la partie est un peu longue pour du « tout public ». Attention il y a un facteur chance important sur la pioche de tuiles mais j’ai bien apprécié ma partie. Le plaisir de réussir à terminer une île et être sûr d’avoir la majorité est juste agréable ! Si vous avez l’occasion, pour vous changer les idées, je ne peux que vous le conseiller !


MERCREDI

Quitte à vouloir partir, quitter la grisaille et se promener autant essayer de prendre le train ! Direction les États-Unis d’Amérique ! On retourne dans le passé avec les bonnes vieilles locomotives à vapeur, chauffées par du charbon… Tiens, je suis dans une semaine écologique ? Je n’ai failli pas y jouer, vu que Ride The Rails n’est pas édité dans la langue de Molière mais une fois l’explication des règles effectuée, il n’y a pas d’éléments avec du texte d’écrit, donc cela se joue parfaitement bien. Il y a un certain plaisir à voir le « plateau moche » (normal… c’est un jeu de train… mais pas un 18XX non plus !) se remplir de rails, symbolisés par des locomotives et s’imaginer les villes être enfin reliées entre elles.

Mais il faut faire bien attention, on ne possède pas sa propre compagnie mais on doit investir dans celle qui nous rapportera le plus de points au fil des tours en fonction du déplacement des passagers. Et bien, moi qui partait sur une découverte de ce type de jeux, j’avoue avoir été plus qu’agréablement surpris, j’ai bien aimé ! Et pour ceux qui préfèrent rester en France, vous pourrez toujours acheter l’extension « France & Germany ».


JEUDI

Bon bah, quitte à être sur ce continent, autant y rester ! Revenons au temps des cow-boys où je vais devoir libérer les desperados de mon clan ! Ce petit jeu de dés a l’air d’avoir un côté taquin… Taquin ? Par réflexe je regarde l’auteur du jeu : cela n’a pas loupé, il y a du Bruno Cathala dedans ! C’est aidé de son compère Ludovic Maublanc qu’ils ont commis Desperados of Dice Town !

Je suis désolé mais je ne prendrai pas le risque de parler de l’illustrateur du jeu sinon Hina va encore trouver un moyen de me dire que « très bien illustré » devrait être remplacer par « magnifiquement illustré par une personne bourrée de talents, bla bla bla ». Donc pour la faire râler, je ne vais même pas citer son nom et toc !

Revenons au jeu : c’est un jeu de dés « tout public », donc il ne faut pas s’attendre à une très grande profondeur et bien, c’est un peu faux. C’est une fois que l’on a terminé notre première partie que l’on commence à se dire que ce jeu mériterait d’y revenir pour creuser un peu ! D’ailleurs, au moment où j’écris ces lignes, je me dis que je me referai bien une petite partie !


VENDREDI

Écologiquement, au lieu de passer mon temps à parcourir le monde pour chercher le soleil, le mieux est peut-être de rester un bon moment au même endroit ! Donc autant me fourvoyer dans le pays symbole du capitalisme et aller au cœur du problème : Wall Street !
Je vous préviens, Panique à Wall Street est un de mes coups de cœur de cette année, et ceux qui me connaissent savent que je n’en ai pas beaucoup ! Qui a osé se dire : « on sait, tu n’aimes rien ! » ? Je te vois, toi, derrière ton écran !


Mais revenons au jeu, c’est encore un jeu « tout public » me direz-vous ? Mais là où il faudra être exigeant c’est sur le public autour de la table ! Car ce jeu peut se jouer jusqu’à 11 joueurs et autant dire que dans ce jeu de négociation, d’arnaque, de bluff, ça parle fort, donc les joueurs timides, passez votre chemin !
Comment vous résumer ce jeu en une seule phrase ? Vous incarnez soit des acheteurs, soit des vendeurs et vous avez des sessions de 3 minutes de négociations intenses et bruyantes !
Allez-vous investir dans des actions risquées ou être plus raisonnable ? Ne vous posez pas la question et jouez-y !


SAMEDI

De retour en France, il me faut du calme… Alors, je sais, aller faire une partie de jeu avec Hina n’est jamais un moment de calme vu le bruit qu’elle fait mais bon… Elle piaillait d’impatience en tenant la boîte du jeu Bakari ! Elle sautillait presque comme une puce ! J’ai eu le droit à des « Dépêche-toi, j’ai trop envie d’y jouer ! », ou à des « C’est un jeu abstrait mais… il est bien ! », bref elle était plus qu’insistante ! Bien sûr je ne peux pas raconter toute la vérité dans cet article, chacun a le droit à son jardin secret mais si quelqu’un ose vous dire que j’ai pris ce jeu au pif dans une pile de jeux de la ludothèque et bien sachez que c’est faux !

Vous commencez à connaître mon appétence pour les jeux abstraits… Et bien celui-là ne va pas me donner envie d’y retourner. Les règles sont ultra simples, il mériterait d’être vendu en grande surface, s’il n’était pas si ancien ! Donc, à proposer à des enfants ou des joueurs ultra-débutants car sinon, vous allez vous ennuyer fortement. On a presque dû se forcer à terminer la partie !


DIMANCHE

Quitte à descendre dans les profondeurs abyssales du monde ludique, autant aller au pire du pire : un pauvre jeu de dés ! Un jeu de « stop ou encore » avec un simple dé : je veux parler de Mange billes  ou le Croc pions ! (les billes étant remplacées par des pions).

Vous avez des billes et pour vous en débarrasser, il faut réussir à déposer votre bille sur le plateau tout en évitant de récupérer les billes posées par vos adversaires. Attention, à ne pas vouloir trop abuser de votre chance…

C’est un jeu ultra-ultra-ultra simple et ultra-court mais pourtant terriblement efficace ! On se prend au jeu, et c’est tout ce que l’on demande !


Pour moi ce fût une semaine très mouvementée, alors dites-moi en commentaire, comment était la vôtre !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *