Concordia et ses extensions – L’avis de Max – Matagot
De nombreux jeux possèdent des extensions. Certaines rajoutent des joueurs, d’autres tentent d’augmenter la rejouabilité, certaines sont plus là pour rééquilibrer le jeu… Concordia est de base un jeu expert accessible assez rapidement, équilibré et qui se rejoue sans soucis grâce à différentes cartes du monde et une rivière de cartes aléatoire. Pourquoi des extensions alors ? Qu’apportent-elles ? M’ont-elles plu ? Tant de questions qui ne resteront pas longtemps sans réponse si vous continuez à lire un peu plus bas !
Contenu du jeu de base :
132 pièces en bois symbolisant les colons, les villas et le marqueur de score de chaque joueur – 100 marchandises en bois
110 cartes (102 cartes personnages dont 60 de base) – 1 carte Concordia – 1 carte praefectus Magnus – 6 aide de jeu
2 plateaux de jeu double face – 6 entrepôts – 1 piste de cartes – 30 jetons cité – 24 marqueurs bonus
Des pièces de monnaie – 1 marqueur joueur actif – 1 règle du jeu – 1 feuille de résumé de tour
Un jeu de Mac Gerdts
Illustré par Marina Fahrenbach
Pour jouer de 2 à 6
À partir de 14 ans
Pour des parties d’environ 90 minutes
Comment joue-t-on à Concordia ?
Concordia : les bases
Avant de parler des extensions il me semble important de s’arrêter sur le jeu de base sorti en 2014. Le jeu est composé d’un grand plateau central et chaque joueur possède également un plateau entrepôt qui lui est propre afin de ranger ses ressources, en nombre limité donc. Tout le monde commence avec le même paquet de départ, une ressource de chaque et deux colons posés sur la ville de départ (la plupart du temps, cette règle peut changer un peu suivant les extensions et les maps jouées).
À son tour, un joueur doit poser une carte et en appliquer les effets. Celles-ci permettent :
✪ De déplacer nos colons d’autant de cases au maximum que l’on a justement de colons sur le terrain. C’est également ce qui nous permettra, sur les cases d’arrivée, de construire des villas en échange de ressources.
★ D’acheter une ou deux cartes au prix indiqué
✪ De commercer : c’est à dire d’acheter/vendre 2 types de ressources
★ D’activer une région et de gagner la ressource présente sur la tuile qui y a été posée en début de partie et permettre à tous ceux qui ont une villa dans cette zone de récupérer une ressource de ce type.
✪ De gagner de l’argent
★ De copier l’action de la dernière carte que l’on a posée
✪ De copier l’action de la dernière carte qu’un adversaire a posé
★ De récupérer les cartes posées jusqu’alors et de gagner de l’argent
D’autres actions seront à débloquer dans la partie.
La partie s’arrête lorsqu’il n’y a plus de cartes à acheter ou lorsque quelqu’un a construit ses 15 villas. On compte alors les points que rapportent chaque carte de notre paquet. Celui ou celle qui en a le plus l’emporte !
Les extensions : quand ça se joue à un cheveu près…
La première chose apportée par les extensions ce sont de nouvelles maps. À quoi bon, me direz-vous, vu que la boîte de base en contient déjà 4 ? Et bien déjà si vous avez bien poncé le jeu, cela ne fait pas de mal de changer un peu le décor sans changer le fond ! De plus je dirais que la carte Corsica est particulièrement bien faite pour deux joueurs. En effet plus la map est grande, plus il faut être nombreux dessus pour ressentir la tension que propose le jeu. Celle-ci est suffisamment grande pour s’y développer et suffisamment petite pour qu’on se marche dessus et se trouve facilement !
L’extension Vénus, elle, apporte un mode de jeu en équipe. Certaines cartes changent et le scoring de chaque équipe est la somme de ceux obtenus par les deux joueurs. De plus, les tours de jeux sont un peu différents puisque lorsqu’un joueur pose une carte, son coéquipier profite également de son effet !
Ensuite, avec Balearica et Italia qui nécessitent l’extension Vénus on a le marché au poisson qui apparaît ! Les poissons remplacent les ressources que l’on pouvait obtenir sur la tuile présente lors de l’activation des régions. Ces poissons sont utilisables au début de notre tour pour avoir accès à des actions supplémentaires non négligeables autour du marché (ressources ; argent ; déplacement…)
L’avis de Max sur Concordia !
Après autant de voyage, on n’a plus autant de blé…
Je ne m’étendrais pas sur le jeu de base : c’est une merveille de simplicité et d’efficacité ! Il marche avec n’importe quelle configuration de joueurs (à condition de jouer sur les maps adaptées), il s’explique très vite, se rejoue à volonté… Bref un petit bijou qui devrait être dans toute bonne ludothèque !
En ce qui concerne les extensions, un renouvellement des maps ce n’est jamais perdu ! Corsica est vraiment jouissive (oui carrément!) à deux joueurs. Balearica est innovante puisqu’on y commence avec 2 bateaux et que les colons terrestres doivent passer sur les bateaux pour changer d’île ! Des changements de gameplay qui font plaisir à voir même si on retourne sans trop de difficulté sur le jeu de base.
Le marché aux poissons est intéressant aussi : on se bat toujours pour les ressources et les emplacements sur le terrain mais aussi pour la nouvelle ressource qui, utilisée correctement, peut permettre de faire des tours plus puissants et contrer les adversaires.
Les + :
✦ Des nouveaux terrains avec de nouvelles spécificités
✓ Un marché au poisson qui change le jeu en conservant les bases qu’on aime
✦ Une map deux joueurs idéale
✓ Tout tient dans la boîte de base
✦ Un mode par équipe original, à éviter de combiner avec d’autres extensions trop rapidement
Les – :
✘ Le jeu est déjà parfait sans les extensions
En conclusion Concordia est un immanquable si vous souhaitez vous lancer dans les jeux un peu plus difficiles. Peu de règles, une mise en place très simple mais de grands choix et de l’interaction incessante… Les extensions quant à elles rajoutent de nouvelles maps qu’on prendra plaisir à visiter, des modes de jeux qui changent la forme sans changer le fond et une occasion de ressortir ce jeu de la ludothèque !
Concordia Venus vous fait envie ?
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