Mariposas – L’Avis de Max – Gigamic

Mariposas - Gigamic

Mariposas signifie « papillons » en espagnol. Étonnant vu la boîte de jeu n’est-ce pas ? Mais si comme moi vous étiez plutôt germaniste, et donc plus habitué au « Schmetterlinge », vous avez appris un mot. De rien. Bref, l’auteure de Mariposas nous avait déjà habitué à des jeux traitant de la nature avec Wingspan. Maîtrise-t-elle autant les papillons que les oiseaux ? La réponse va vous étonner… (ou pas. Mais peut-être!)

Contenu du jeu :
1 livret de règles – 50 papillons en bois (10 de chaque couleur) – 20 cartes objectif de saison – 1 dé fleur
120 jetons fleur – 5 marqueurs de score – 16 jetons relais – 1 plateau de jeu – 6 tuiles capacité
36 cartes action – 1 plateau relais – 60 cartes relais « cycle de vie » – 15 cartes relais « mouvement bonus »
des boites de rangement.

Un jeu de Elizabeth Hargrave
Illustré par Indi Maverick et Matt Paquette
Un jeu pour 2 à 5 joueurs
À partir de 14 ans
Pour des parties d’environ 60 minutes.

Comment on joue à Mariposas ?

Papillons de lumière…

Mariposas - Gigamic

Mariposas est un jeu principalement de gestion de main et de gestion de ressources. Une fois le plateau installé, chaque joueur place un papillon numéroté 2 sur la carte objectif été puis deux papillons marqués trois sur celle de l’automne. Celle du printemps est déjà révélée et vide. À son tour, on joue l’une des deux cartes de sa main, on déplace un ou plusieurs papillons et on récupère un jeton fleur par rapport aux cases où l’on s’arrête. Si on s’arrête sur une ville en premier, on gagne la carte correspondante au bonus derrière le jeton relais puis on lance le dé fleur, sinon on ne lance pas ce dé mais on gagne tout de même la carte. Ensuite on repioche une carte. Si les cartes que l’on a en main sont identiques on peut en changer une ou les deux.

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Pendant le printemps on ne joue que 4 cartes, puis 5 pendant l’été et 6 à l’automne. Assez peu de tours finalement. On ne commence qu’avec un papillon 1 au début du jeu. Il va pouvoir se reproduire et donner naissance à des papillons de seconde génération. Pour cela il faudra qu’il finisse son déplacement près d’un symbole plante (avec une chenille dessus!) et que le joueur possède 2 fleurs identiques ou trois fleurs quelconques. De même pour passer à la troisième ou quatrième génération, seul le nombre de fleurs change (et bien-sûr le papillon à posséder!). Les papillons ainsi crées peuvent immédiatement se déplacer s’il reste des déplacements sur la carte jouée. Les premiers papillons d’une génération ainsi posés sont pris d’abord sur les cartes objectif été puis automne. Une fois une carte vidée, elle est retournée.

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Mariposas

On peut alors commencer à anticiper ce qu’il faudra faire à la prochaine saison. À la fin de chaque saison, les papillons les plus anciens meurent et une naissance sans dépenser de fleur est possible. On compte également les points marqués par chaque joueur pour les objectifs de fin de saison. Celui qui est le plus à la traîne devient premier joueur. À la fin de la partie, on rajoute un point par carte relais devant soi et un certain nombre de points suivant les papillons de la quatrième génération revenus à la ville de départ, c’est à dire Michoacán  !

L’avis de Max sur Mariposas !

… Garde tout son mystère ?

Mariposas - Gigamic

Je partais avec une légère appréhension sur Mariposas. Son thème et son esthétique général m’attiraient beaucoup mais je ne suis pas un grand fan de Wingspan, l’autre jeu d’Elizabeth Hargrave. Et bien j’ai été agréablement surpris. Mariposas est un jeu frais et léger, très facile à prendre en main et dont les parties ne se ressemblent pas. Le bon nombre d’objectifs différents y joue pour beaucoup. Le matériel est très chouette (on reste dans le thème des animaux volants!), les boîtes de rangement sont parfaites et les papillons très agréables. La mécanique n’est pas novatrice mais est accessible à tous. Dans l’ensemble, j’ai passé de bons moments à jouer.

Mariposas - Gigamic

Sur la première partie, on s’étale et on fait voler nos papillons loin du début pour valider les objectifs saisonniers. Puis on se rend compte qu’il est alors très difficile voir impossible de les ramener à leur ville de départ avant la fin de l’automne ! Le seul point sur lequel j’ai un doute, ce sont les relais. À la fin de ma première partie je me suis demandé pourquoi ils n’étaient pas face visible. En effet, les bonus relais, si on a complété une famille, sont très intéressants et peuvent faire parti d’une stratégie viable.

Le gros soucis est que, comme on ne sait pas où ils sont placés et bien… soit on a de la chance et on les trouve et jackpot. Soit pas. Certes, prendre une carte relais nous fait 1 point mais cela ne compense pas le sacrifice de papillons qui ne pourront pas retourner à Michoacán pour autant. On a fait une partie à deux et mon amie a eu la même réflexion sans que je lui en parle en premier. Je retenterais avec cette variante.

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Les + :

Un matos tip top, agréable à manipuler et très joli
Un thème original et très mignon
Un jeu simple et accessible à tous ceux qui le voudront !
Des parties changeantes suivant les objectifs qu’on ne découvre qu’au fur et à mesure

Les – :

Des couleurs qui peuvent perturber, parfois on a du mal à retrouver ses papillons.
Du hasard inutile avec les tuiles relais ? Difficile de l’affirmer mais la question est posée.

Mariposas - Gigamic

En conclusion Mariposas ( ou Schmetterlinge qui sonne tout de suite plus poétique non?) est un jeu familial frais et coloré. Les règles sont simples mais il faudra tout de même se poser et réfléchir pour l’emporter. Le jeu n’innove pas spécialement sur les mécaniques mais les fait fonctionner d’une belle façon. Facile d’installation et d’explication, il ressortira de la ludothèque de temps en temps sans problème !

Mariposas vous fait envie ?

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